Matthieu 13 : 31-35

Matthieu 13 : 31-35

La parabole de la graine de moutarde et du levain

Message par Bruce Maleka

Suite à un problème d’enregistrement, nous vous proposons le message de Bruce par écrit. Bonne lecture !

Matthieu 13 : 31-35

Thème : L’influence du royaume de Dieu.

Proposition centrale : Le royaume de Dieu doit être une influence positive pour nous et pour notre entourage.

Matthieu 13 : 31-35

Thème : L’influence du royaume de Dieu.

Proposition centrale : Le royaume de Dieu doit être une influence positive pour nous et pour notre entourage.

Introduction

Tous au champ ! C’est par cette exclamation que Joël a quasiment commencé son message la semaine dernière. Non, il y a deux semaines. D’ailleurs, la semaine dernière, nous avons vécu un culte spécial de baptême qui, je l’espère, nous a affermis tous et toutes dans notre foi en Jésus.

A la base, il ne devait y avoir qu’un baptême, puis la sœur s’est invitée au baptême de son frère et puis, le petit-frère a dit : « bah les gars, pas sans moi ». Finalement, nous avons eu trois personnes, avec trois témoignages et chacun le Christ les a touchés d’une façon bien spécifique pour en faire des disciples.

Ce que nous désirons tous, c’est être des disciples de Jésus. Pour cela, nous nous mettons à son école et à son enseignement. Et le texte de ce matin nous montre que le royaume de Dieu doit être une influence positive pour nous et pour notre entourage. Nous revenons donc, dans l’évangile selon Matthieu, au chapitre 13. Je poursuis ce que Joël et Mathieu, Gauthier, notre Mathieu, ont commencé. Ces paraboles, comme nous l’a rappelé Joël, sont des prédications de Jésus sous forme imagée, puisant leur application dans le quotidien de la vie.

Petit contexte, nous sommes encore en Galilée, Jésus tient cinq grands discours dans l’évangile de Matthieu, entrecoupé par des miracles et des guérisons. Le premier, le sermon sur la montagne, Matthieu 5 à 7, le deuxième discours, le choix et l’envoi des douze, c’est là que Jésus commence à introduire la notion du royaume de Dieu, Matthieu 10 et 11.

Ensuite, et c’est là où nous en sommes, le troisième discours : Matthieu 13, les paraboles sur le royaume de Dieu. Première parabole : celle du semeur, vu avec Mathieu, ensuite la parabole de la mauvaise herbe, il y a deux semaines, et ce matin, nous allons nous concentrer sur les deux paraboles suivantes : celle de la graine de moutarde et du levain.

On voit qu’à cette étape du ministère de Jésus, la Parole de Dieu continue à se répandre mais en même temps la contestation aussi commence. C’est pourquoi, quasiment toutes les paraboles ont cette notion d’influence incontestable du royaume de Dieu mais aussi, elles ont en elle, la notion du diable, qui lui est contre ce royaume et donc sème aussi petit à petit le désordre et la discorde. Les paraboles nous interpellent pour attirer notre vigilance par rapport à ça.

Je cite encore Joël d’il y a deux semaines : « les paraboles parlent du royaume des cieux (royaume de Dieu, c’est la même chose), et ici déjà commence, sur terre, le royaume de Dieu et j’en veux pour preuve que l’ennemi est là alors que dans le paradis l’ennemi ne sera plus là ».

C’est une réalité très importante que nous, chrétiens, devons avoir en tête tout le temps, bien sûr que Christ a déjà vaincu Satan, par sa mort et sa résurrection, spoiler dans Matthieu 27, mais le diable continue d’user des ressources qui lui restent pour essayer de fragiliser les membres du royaume de Dieu.

Et donc, quelque part, ces paraboles sont là aussi pour attirer notre vigilance sur le fait d’accepter le royaume de Dieu, d’être vigilants pour ne pas nous laisser séduire par le diable et ainsi, continuer à affermir notre foi.

Lisons le texte, Matthieu 13 : 31-35, enfin, je vous propose de lire d’abord la première parabole et ensuite la seconde.

  1. Parabole de la graine de moutarde : une influence extérieure du royaume de Dieu

31 Jésus leur raconta une autre *parabole :

—Le *royaume des cieux ressemble à une graine de moutarde qu’un homme a prise pour la semer dans son champ.

32 C’est la plus petite de toutes les semences ; mais quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes du potager et devient un arbuste, si bien que les oiseaux du ciel viennent nicher dans ses branches.

Alors, c’est une évidence, si on a un peu la main verte, que lorsqu’une semence est mise en terre, elle ne devient pas un arbre immédiatement. Il faut d’abord que le grain meure afin que son germe puisse commencer à se développer. À cet instant, l’arbre nouvellement né est encore bien vulnérable et doit lutter pour rester en vie. Lorsqu’il y parvient, ses racines deviennent alors plus solides et résistantes. Plus l’arbre grandit, plus ses racines deviennent profondes et, par la même occasion, le risque de le voir périr s’éloigne.

Par analogie, ne pouvons-nous pas considérer la foi, l’évangile ou encore le royaume de Dieu sous ce même angle ? Au commencement, la semence incorruptible de la Parole de Dieu est semée. Si elle est tombée dans une bonne terre (cf la première parabole), un cœur honnête, elle germe et commence à croître. Pour autant, peut-on dire à ce stade que nous soyons solidement enracinée dans la foi ? Sans doute pas ! Pour que l’arbre grandisse, il est nécessaire de persévérer jour après jour dans la doctrine du Seigneur Jésus. Constamment, il faut irriguer la terre de la Parole de Dieu. C’est évident, il faut que l’arbre se nourrisse. Or, voici, la foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Il faut qu’on se nourrisse de la Parole de Dieu et de la prière.

Une fois que l’arbre est solidement enraciné, l’écosystème aux alentours en profite. Ici, Jésus prend l’exemple d’une graine de moutarde. Je n’en avais jamais vu de ma vie et voilà à quoi ressemble une graine de moutarde.

La graine de moutarde fait entre un et deux millimètres, dans l’antiquité, dans le proche et moyen orient, on pouvait retrouver des plantes de moutarde sauvage qui pouvait atteindre les quatre mètres cinquante, une belle plante quoi. Dans le potager, souvent c’était la plante la plus imposante.

Ici, Jésus veut mettre en avant la croissance et l’influence du royaume de Dieu. Nous l’avions déjà vu les semaines passées mais si je peux définir le royaume de Dieu je dirai que c’est la sphère où Dieu règne, où sa volonté est accomplie, ça nous renvoie même à la célèbre prière du « Notre Père ». Ce royaume a pour sujets les croyants, il a pour Seigneur et roi Jésus-Christ.

Ce royaume est à la fois actuel, là où Jésus règne sur nos motivations, nos actions, sur notre passé, présent et futur. Et lorsque le règne de Dieu sera général et effectif, il s’exercera dans l’univers tout entier renouvelé. C’est aussi un royaume futur à venir.

La première application de cette parabole est sans doute la croissance extraordinaire du message de Jésus-Christ. Le royaume de Dieu, par Jésus, est parti d’un groupe de personnes venant de Galilée, et qui au fil des siècles, a influencé, par l’œuvre du Saint-Esprit, des milliards d’êtres humains. On estime aujourd’hui qu’un peu plus de deux milliards d’humains sur terre croient en Jésus. Et ce nombre est encore exponentiel si on prend en compte tous les humains ayant existé sur terre par le passé et qui ont placé leur foi en Jésus-Christ.

Il est parti de rien mais est devenu une influence et une protection de telle sorte que même les oiseaux du ciel viennent pour en faire leur repaire. Les hommes viennent pour trouver en Jésus la nourriture qui donne la vie, l’eau qui donne la vie, pour combler une soif et une faim qu’expriment leurs cœurs. Pourquoi, parce que comme l’a dit Blaise Pascal : « Il y a dans le cœur de l’homme un vide en forme de Dieu que rien de ce qui a été créé ne peux remplir mais seulement le créateur qui s’est fait connaître par Jésus ».

Parce qu’en tant qu’être humain doté d’une certaine sensibilité, nous avons envie d’être aimés, d’avoir de l’attention, en Jésus, nous retrouvons tout cela, j’y reviendrai plus tard. Mais en même temps, il y a certaines conditions à remplir pour faire partie du royaume de Dieu :

  • En devenant comme des petits enfants (Matthieu 18 : 1-5)
  • En passant par la nouvelle naissance (Jean 3 : 3)
  • En le recevant comme un cadeau venant de Jésus (Luc 22 : 29)
  • En répondant à l’appel de Dieu (1 Timothée 2 : 12)
  • En changeant notre cœur et notre manière de vivre (Marc 1 : 15)
  • En étant délivré par Jésus-Christ (Colossiens 1 : 12-14)
  • En acceptant la justice de Jésus-Christ (Marc 5 : 20)
  • En suivant Jésus-Christ (Matthieu 19 : 21-24, Luc 9 : 61s)
  • En aimant Dieu (Jacques 2 : 5)
  • En persévérant dans la foi (Actes 14 : 22, 2 Timothée 1 : 4s)
  • En faisant la volonté de Dieu (Matthieu 7 : 21-23).

Toutes ces choses contribuent à l’agrandissement, à l’avancement du royaume de Dieu au point que non pas seuls les croyants bénéficient de ces fruits mais même les gens de l’extérieur, c’est-à-dire les non-chrétiens. A l’image des oiseaux du ciel qui viennent s’abriter sous son ombre, le royaume est ouvert à tous, sa sphère d’influence touche tout le monde.

Voilà une citation que j’aime énormément et peut-être que certains reconnaitront de qui il s’agit : « Tant que des femmes pleureront, je me battrai. Tant que des enfants auront faim et froid, je me battrai. Tant qu’il y aura un alcoolique, je me battrai. Tant qu’il y aura dans la rue une fille qui se vend, je me battrai. Tant qu’il y aura des hommes en prison, et qui n’en sortent que pour y retourner, je me battrai. Tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, je me battrai. Je me battrai, Je me battrai, Je me battrai ». William Booth, fondateur de l’Armée du Salut.

J’ai fait mon collège et mon lycée dans une école de l’Armée du Salut, on avait l’habitude de voir l’Aumonier venir souvent dans la classe pour discuter avec les élèves. Un jour, nous lui avons posé cette question pourquoi vous arborez le S de chaque côté de votre col, il nous a dit que ça signifiait « sauvé pour servir ». Je dois me rappeler que le royaume de Dieu, à travers ma foi, influence mon entourage. C’était beau ce qu’il disait, bref, passons à la deuxième parabole et nous verrons que ça rejoint finalement pas mal la première.

  1. Parabole du levain : une influence intérieure du royaume de Dieu

Lisons dans Matthieu 13 : 33

33 Il leur raconta une autre parabole :

—Le royaume des cieux ressemble à du *levain qu’une femme prend pour le mélanger à une vingtaine de kilogrammes de farine. Et, à la fin, toute la pâte lève.

Je me rappelle durant le confinement, historique, nous avons vécu en 2020 à cause du Covid-19, et comme quasiment toutes les maisons de France et de Navarre, Anne-Sophie et moi avions fait notre propre pain au moins une fois.

Moi ça me fascine de voir cette réaction chimique qui se passe dans la pâte à pain une fois qu’on y met un peu de levure. La pâte se met à gonfler, à lever. Et même, le pain sans levain n’a pas le même goût que le pain avec.

Le levain influence la pâte de l’intérieur de telle sorte que tout le pain en est transformé. La texture, la mie, le volume sont directement impactés par la mesure du levain qu’on met dans la pâte.

Le royaume des cieux est semblable à du levain. Dans ce passage, le royaume est représenté par l’image du levain, qui se multiplie en silence et qui imprègne tout ce qu’il touche de l’intérieur de la pâte. La leçon est quasiment la même que dans la parabole précédente.

Mais elle diffère en quelques traits. Elle révèle aussi la croissance mystérieuse, exponentielle du règne de Dieu, mais au dedans, plus qu’à l’extérieur. Le levain caché dans la pâte représente la vie divine agissant lentement, mais constamment par la puissance du Saint-Esprit qui lui est propre, jusqu’à ce que tout l’homme moral, toute la vie humaine, dans l’individu, dans la famille et dans la société, en soient pénétrés et petit à petit, transformés et sanctifiés.

Le Saint-Esprit transforme chaque croyant, chaque membre du royaume de Dieu à l’image de Jésus-Christ, c’est-à-dire, doux et humble de cœur, en menant une vie qui reflète Dieu.

La semaine dernière, Louis nous a dit qu’il manquait de maturité, de confiance en soi et même d’épanouissement. Il l’a trouvé en Christ, il a trouvé qui il était réellement et a compris qu’en Christ, il avait de la valeur au point que Christ ait donné sa vie pour l’avoir à ses côtés dans son royaume.

Lucas nous a dit bien qu’ayant grandi dans une famille chrétienne, il ne comprenait pas toujours quel était le but des histoires, du message de la Bible. Mais avec Christ, il a compris le message de la Bible, il a compris l’évangile, il a compris que son péché le menait indéniablement à la mort et il fallait que quelqu’un paie pour ça et Christ a payé pour ça.

Lucile nous a dit, en s’adressant aux petits de l’école du dimanche qui étaient assis juste là devant, que depuis toute petite elle croyait en Jésus, et que sans cette foi, elle aurait sans doute fait des choses dans sa vie qu’elle aurait énormément regrettées plus tard.

Et il y a une chose que j’ai retenue et que les trois ont dit, qu’en Jésus, ils avaient l’assurance d’une vie épanouie et de bonnes choses pour l’éternité. Cette vie influence déjà ce qu’ils sont ici aujourd’hui et Lucas a conclu en disant : « le jour où je serai mort, Jésus viendra et dira lui-là, c’est un bon, il fait partie des gens que j’aime et je veux être avec lui pour l’éternité.

Les membres du royaume de Dieu sont transformés dans leur être intérieur et cela se voit jusqu’à l’extérieur. Ils sont renouvelés par Dieu pour une vie d’œuvres bonnes afin qu’ils les accomplissent. Ayant l’espérance du royaume de Dieu en eux, ils manifestent plus d’amour, plus d’amabilité, plus de paix, plus de douceur, plus de communion fraternelle, etc.

Quelques citations de la Bible, du Nouveau Testament sans forcément les commenter :

Romains 14 : 17-18 : « Dans le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire qui importent, mais une vie juste, la paix et la joie que produit l’Esprit Saint. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et estimé des hommes ».

Ephésiens 3 : 16 : « Je lui demande qu’il vous accorde, à la mesure de ses glorieuses richesses, d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur.

Ephésiens 3 : 19 : « Oui, vous serez à même de connaître cet amour qui surpasse tout ce qu’on peut en connaître, et vous serez ainsi remplis de toute la plénitude de Dieu ».

Ephésiens 4 : 2-4 : « soyez toujours humbles, aimables et patients, supportez-vous les uns les autres avec amour. Efforcez-vous de conserver l’unité que donne l’Esprit, dans la paix qui vous lie les uns aux autres. Il y a un seul corps et un seul Esprit ; de même, Dieu vous a appelés à une seule espérance lorsqu’il vous a fait venir à lui ».

Colossiens 3 : 12-15 : « Ainsi, puisque Dieu vous a choisis pour lui appartenir et qu’il vous aime, revêtez-vous d’ardente bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience —supportez-vous les uns les autres, et si l’un de vous a quelque chose à reprocher à un autre, pardonnez-vous mutuellement ; le Seigneur vous a pardonné : vous aussi, pardonnez-vous de la même manière. Et, par-dessus tout cela, revêtez-vous de l’amour qui est le lien par excellence. Que la paix instaurée par le Christ gouverne vos décisions. Car c’est à cette paix que Dieu vous a appelés pour former un seul corps. Soyez reconnaissants ».

2 Pierre 1 : 5-7 : « Pour cette raison même, faites tous vos efforts pour ajouter à votre foi la force de caractère, à la force de caractère la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi l’endurance dans l’épreuve, à l’endurance l’attachement à Dieu, à cet attachement l’affection fraternelle, et à l’affection fraternelle, l’amour ».

Le levain de la Parole de Dieu semé en nous influence notre cœur, nous transforme à une vie meilleure et qui rayonne tout autour de nous. C’est indéniable !

  1. Les paraboles révèlent les vérités cachées de Dieu

Pour finir, on reviendra sur nos deux paraboles pour la conclusion mais lisons la fin de notre passage, les versets 34 et 35 : « Jésus enseigna toutes ces choses aux foules en employant des paraboles, et il ne leur parlait pas sans paraboles. Ainsi se réalisait la parole du *prophète : Je leur parlerai à l’aide de paraboles. Je leur annoncerai des secrets cachés depuis la création du monde.

Mathieu, Gauthier, avait commencé à nous expliquer pourquoi Jésus utilisait les paraboles pour enseigner la foule et les disciples. D’ailleurs, à partir de maintenant et pour le reste de son ministère en Galilée, Jésus ne parlera plus qu’en paraboles. Les quatre premières paraboles sont des enseignements publics et le reste sera en privé.

Cette façon d’enseigner n’est absolument pas nouvelle pour un juif instruit, ou du moins, pour un juif qui suit l’enseignement d’un maître. Ce qui était le cas de la plupart des garçons de l’époque de Jésus, les jeunes garçons apprenaient parfois par cœur des passages entiers de la Torah avant même de savoir lire ou écrire pour certains.

Les paraboles sont des récits utilisés pour illustrer et instruire un enseignement précis. Jésus racontera beaucoup de paraboles pour faire comprendre à ses auditeurs les secrets du royaume de Dieu mais aussi plusieurs autres enseignements, par exemple, la parabole du bon samaritain.

Et Jésus n’était pas le premier non plus à utiliser cette forme d’enseignement, dans l’Ancien Testament, Yotam et Abimélek l’ont utilisée dans le livre des Juges 9, le prophète Nathan l’a utilisée pour délivrer un message de Dieu au roi David dans 2 Samuel 12, les prophètes Esaïe et Ezéchiel l’ont souvent utilisée pour interpeler le peuple.

Dans notre texte, le psalmiste auquel on fait référence, c’est Asaph, un chef musicien lévite à l’époque du roi David, qu’on appelait parfois Asaph le prophète. Ces descendants furent aussi attachés au service de musique dans le temple de l’Eternel. Asaph a composé plusieurs psaumes, les 50 et 73 à 83.

Les paraboles avaient pour but d’enseigner, de faire réfléchir, de donner un message prophétique, d’enseigner le royaume de Dieu mais aussi, d’enseigner de façon non compréhensible les mystères de la révélation de Dieu depuis la création du monde pour les personnes non-croyantes. Pourquoi, pour susciter en eux un désir d’en savoir plus ou alors pour susciter le mépris et le rejet.

Lorsque Jésus parlait aux foules, lorsqu’il le faisait en paraboles, ses auditeurs, y compris ses propres disciples nous l’avons vu à certaines occasions, en comprenaient rarement le sens. Le but de ces paraboles n’était pas de donner des exemples simplement compréhensibles pour les personnes ordinaires. Elles consistaient plutôt en une révélation des choses cachées accessible uniquement à ceux qui avaient une prédisposition spirituelle à l’écoute de Dieu par le Saint-Esprit. Elles étaient accessibles uniquement à celles et ceux que Dieu choisissait.

Nous avons besoin que Dieu ouvre nos oreilles spirituelles non seulement pour comprendre les paraboles mais également la Bible dans son ensemble. Le Saint-Esprit nous apporte son concours. Demandons au Seigneur de nous accorder une compréhension spirituelle chaque fois que nous étudions ses enseignements et plus globalement la Bible.

C’est par là que je vais finir.

Conclusion

J’aimerais finir en revenant sur ces deux paraboles qui nous interpellent sur les mystères du royaume de Dieu. La première nous montre le royaume de Dieu dans son expansion extérieure et le rayonnement qu’il peut avoir. La seconde nous montre comment le royaume de Dieu imprègne intérieurement les croyants pour que son rayonnement soit visible.

Dans les deux cas, Jésus utilise d’abord les oiseaux du ciel qui viennent s’abriter sous le feuillage du moutardier, ensuite du levain pour illustrer que la pâte ne peut lever sans lui.

Les oiseaux et le levain ne sont pas toujours un exemple, disons, positif quand ils sont utilisés dans la Bible. Souvent les oiseaux représentent les influences néfastes extérieures qui viennent manger, enlever ce que Dieu donne aux membres de son royaume.

A plusieurs reprise, Jésus dit de se méfier du levain des pharisiens et autres spécialistes de la loi. Je trouve que ce n’est pas anodin que Jésus prenne implicitement ces deux exemples, nous l’avons vu dans l’histoire de l’humanité que le royaume de Dieu a été un prétexte pour faire la guerre, aujourd’hui encore, la Bible est utilisée parfois de façon abjecte pour servir à des fins politiques et partisanes.

Le Seigneur nous interpelle aujourd’hui, pour que nous puissions saisir, à l’aide du Saint-Esprit que le royaume de Dieu doit être une influence positive qui apporte l’amour, la paix, la patience, l’amabilité, la joie, etc. dans nos vies mais aussi de personnes qui nous entourent sans forcément qu’elles soient croyantes.

Le royaume de Dieu nous apporte aujourd’hui déjà l’espérance de la vie éternelle, il nous apporte l’espérance qu’un jour nous serons dans la présence du Seigneur Jésus-Christ, ce qui est finalement le plus grand bien, le plus grand trésor dont nous pouvons disposer.

Mais ça, c’est une autre histoire, ou plutôt une autre parabole, nous en reviendrons par la suite du chapitre 13 de l’évangile selon Matthieu.

Prions !

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